De la vie à la mort ; troisième œuvre de la série, cette suite est une mise en abîme d’un questionnement identitaire autour du rapport au vide et au manque. Elle aborde l’identification au travers des manques et questionne les quêtes de délivrance.

Cette composition s’est construite sans intention de départ. Comme souvent dans mon processus créatif, je l’ai décryptée après l’avoir terminée.
D’un premier tableau où trois entités sont en équilibre, on passe au deuxième où la plus petite s’autonomise et s’élève. Va-t-elle s’échapper ? Ou bien va-t-elle rester dans ce coin, ce cadre, qui lui permet de circonscrire deux petites formes noires ? Cela se termine, sur le 3e tableau, par un effondrement qui ne laissera de place, on le devine, qu’au fond noir. Bien que l’issue puisse sembler pessimiste, ce fond noir est un espace ouvert pour recevoir de nouvelles entités, comme une page blanche… Et qui sait si les trois formes, sorties du fond noir, ne vont pas se confondre avec un espace blanc extérieur ou se transformer, au contact d’un nouvel environnement ?
Où se trouve le vide ? Où se trouve le plein ?